En 2012, la ville de Dijon ouvre un « Espace Libre » pour un nouveau voyage :
Une œuvre fantastique sur son prestigieux patrimoine.
Cette exposition artistique de six mois, partagée en parallèle avec Jean Louis Thouard, dessinateur de bandes dessinées fut plébiscité par le public avec ses 28000 visiteurs .
La maquette comme moyen d'expression se prête volontiers aux digressions architecturales d’un patrimoine immuable, pour le redécouvrir.
Le fantastique s’immisce dans chaque recoins des murs de la ville. La course lente et poétique de ces vaisseaux maquettes emporte le public dans le sillage de la rêverie. A l’abordage, les grappins sont lancés et les pavillons de la vie, de l’humour et de l’étrange y sont hissés.
Dessins, maquette, l’alchimie opère dans cette merveilleuse toile à l’imagination qu’est Dijon.
D’un monde à l’autre un autre regard : par Hervé Arnoul.
La ville miroir de l’âme humaine offre par ses strates de formes, de matériaux et d’époque ce terrain mouvant de sentiments et de rêveries.
Tout un qui la traverse ou la vit quotidiennement, elle apporte par son immuabilité patrimoniale et son identité sociale changeante une merveilleuse toile à l’imagination.
C’est en passeur que je vois cette halte de quatre années en son cœur.
Dijon par son histoire s’est peu à peu révélée comme étant l’escale entre les routes du Sud de l’Est et du Nord.
Par delà les frontières et le temps elle était la clef des voyages d’une Europe qui s’ignorait.
Si je devais retenir une vision fantastique de Dijon ce serait sans aucun doute cette sorte de « Hub terrestre ».
Qu’ils soient routiers ferroviaires ou fluviaux ces axes de transits tutoient Dijon, glissants le long de ses flans dessinant son contour sans jamais fusionner.
La Place de la Libération est pour moi un résumé urbanistique de l’idée de terminal aéroportuaire imaginaire.
Une terrasse ouverte vers le sud offrant sa rotondité aux vaisseaux le temps d’une escale.
Des amarres passerelles tirées d’une architecture technique et poétique d’un 19 éme siècle audacieux, accueillent ces nefs que sont ses grands édifices religieux et civils Dijonnais ancrés au milieu d’un flot d’habitations de toute autre échelle.
Par un travail maquette, j’ai souhaité restituer artistiquement les pesanteurs et la légèreté de ce volume mental.
Voyages évoquant les principaux pays où les pierres sont extraites de la roche et de la terre. Des lieux qui nous amènent à parcourir chaines montagneuses, volcans, jungles savanes et déserts. Des itinéraires évocateurs d aventures et de contemplation : Amérique Latine, Afrique, Chine, Inde, Indonésie.
Les Galeries Lafayette m’ont toujours accompagné depuis mon enfance parisienne. L’émerveillement que ce Grand Magasin de Centre Ville m’a apporté a contribué à mes premiers voyages extraordinaires.
Les Galeries Lafayette Dijonnaise. Vaisseau opulent aux marchandises précieuses son équipage vous attend. Ses auvents verrières maintenant disparus donnent des ailes aux Bâtiments Fantastiques. La Machinerie issue des Ascenseurs, éléments intrinsèques de l’histoire et du confort des Grands Magasins lui procurent son élévation.
C’est un grand plaisir que de se fondre à la féerie de Noël au Galeries Lafayette de Dijon au travers cette création
Après les transgressions du Patrimoine Dijonnais dans l’Édition 2012 de Dijon Vu Par, c’est dans la belle campagne Cote d’Orienne qu’Hervé à jeté son imagination :
Une expédition sur les chemins du fantastique pour le Château de Créancey en Cote d'Or. Cette interprétation commandé pour une collection d'art à Singapour sera suivie d' une représentation hyperréaliste de ce même château.
La confrontation de ces deux travaux offrira une dualité forte intéressante.
Hervé s’attache à rechercher les caractéristiques fortes d’un bâtiment ou d’un site, et les pousse quelque fois à l’extrême. La transformation devient une redécouverte.
Sous la lame de son cutter, le Château de Créancey sombre dans un tourbillon de folies architecturales :
Suspendu au dessus d’une végétation devenue intrigante.
Entrelacs de racines dans une évocation des Roches de Beaume propres aux paysages du Canton-de Pouilly-en Auxois l’ensemble vient percuter la réalité tel un météorite.
Bonjour A tous.
Je vous présente une étude qui a attrait davantage au design qu'à la maquette volume. Mais j'ai voulu un métier le plus ouvert possible comme l'ont été mes études et le sont mes rencontres et ma vie.
Projet du Mois d’août 2013: Créatif, libre et poétique pour le Château de Chailly
Sont évoqués: les 4 Éléments de la vie, l'Orient la clef des voyages, et la rigueur architecturale cistercienne. Mais surtout ce projet est une composition piétonnière ouverte à toutes les rêveries et méditations.
-Une structure métallique(plateau) au sol structure l'ensemble du motif et guide le cheminement piétonnier.
-Du gravier coloré apporte la couleur.
-Les petits bassins aux léger chuintement de l'eau amènent, la lumière et le son.
-L'ondulation de l'eau se trouve projeté sur les façades latéral de la cour par les bassins parallélépipédiques ; vers le ciel par les bassin rond.
-Au centre ,le repos à l'ombre d'un arbre aux branches extrêmement travaillées marque le parcoure solaire.
A suivre...
Paris vu d’Ailleurs
Paris est une auberge Espagnole qui prête le flanc à tous les imaginaires et c’est ma propre vision, celle d’un lointain passeur de la banlieue nord, qui a voyagé un temps continuellement entre son centre et sa périphérie.
Recréer la ville de l’intérieur en se mettant au cœur de ses labyrinthes, des détails de ses façades, aux mouvements de son histoire et de ses circulations internes.
De la réalité des lieux traversés : lieux communs, partagés, lieux solitaire et intimes, rues du quotidien, pentes du désarroi, places de la surprise de la rencontre ou de l’émerveillement ; sa redécouverte ce fera par la mobilité imaginé de certains monuments autour de cette agrégat recomposé de pensées urbaine, historique et humaine.
Un Paris imaginé singulier et multiple, synthèse de cette architecture intérieure urbaine dont la géographie et la géométrie varient avec l’heure, la lumière, le regard et l’humeur.
Paris manège
Paris tourbillon où les Hommes et les monuments sont entrainés dans une spirale. De ce mouvement infini de tectonique émerge et s’élève la Ville festive renouvelée où s’imbriquent des architectures vivantes et mobiles.
La sculpture n’est pas un panorama fixe, elle tourne sur elle-même et l’on tourne autour d’elle. Le regard ne s’en lasse pas, à l’affut d’angles et du détail différent dont la diversité reflète l’identité toujours changeante de la ville.
Paris Phare
Paris étoile isolée dans la nuit. Astre solitaire après le départ du dernier train de banlieue. Les noctambules s’y retrouvent seuls.
Ceux qui ne l’habitent pas la regardent de loin. Phare Paris illumine par sa culture, son luxe son opulent passé. Les passants partage du regard ses richesses symbolisées ici par une tour captant et renvoyant tous les courants de vie qui la parcoure.
Paris île
Cernée par ses sept collines, cintrée de son périphérique, la ville de Paris est bloquée. Elle ne s’étend plus.
Paris île de civilisation née d’une langue de terre au milieu de la Seine s’enorgueillit de son isolement en même temps qu’elle souffre de son confinement. Elle fait envie comme elle exaspère, elle est source de fierté mais aussi de frustrations. Les strates de Matériaux de formes et d’époques ramassées en un seul volume urbain dessinent son littoral. On l’imagine entourée d’un Océan humain, flux et reflux venu des banlieues posant la question de l’identité sociale et politique de la ville et ceux dans un environnement plus large que celui qu’elle contient.
Paris vu d’ailleurs ! Paris fantastique ! Un voyage qui ne fait que commencer… pour la Ville d’une vie.